Quelle est ma place dans mon travail ?

Bon nombre de fois, je me suis posée cette question.

Est-ce que j’adopte la bonne posture dans le cadre de mon travail ?

Je suis parfois confrontée à des situations qui demandent un certain discernement.

         Je vous avoue que je préfère être seule dans la maison pour effectuer mes tâches. Je pense que toutes les femmes de ménages sont de mon avis, mais, malheureusement, ce n’est pas toujours le cas, il faut alors s’adapter.

          Il est important de garder en tête que même si les relations semblent amicales, je suis chez un employeur, la vigilance doit rester présente. Je suis toujours sur mes gardes, garder des limites est primordial.

          Il m’est arrivé de déjeuner chez eux, mais, même en ce moment de détente, je pèse mes mots, je reste distante, je ne me permets aucune familiarité. Je n’appelle aucun de mes patrons par leurs prénoms, même s’ils me le demande.

         Je n’ai surtout pas besoin de me faire valoir par des niaiseries. Je préfère être reconnue pour mes compétences !

          Je ne donne pas des chocolats pour Pâques ou Noël comme font certaines de mes collègues, je ne porte aucun jugement. Leurs raisons sont certainement légitimes (manque de confiance ou simplement par gentillesse).

         J’estime pour ma part si quelqu’un doit offrir quoi que ce soit, c’est à mon emp

loyeur de le faire !

         Vous allez finir par vous dire que je ne suis pas une personne très compréhensive, je vais vous prouver le contraire par le biais de cette anecdote...

          J’interviens chez ces personnes depuis quelques années. Elles ont leurs habitudes. Un jour, la femme me dit qu’elle sera absente à mon passage, elle me demande alors d’arriver un peu plus tard, car son mari ne sera pas levé... Eh oui, Monsieur prend son petit déjeuner à 10h30. J’arrive sur les lieux à 10h, ce qui est déjà tard pour moi. Apparemment, cet homme ne pouvait pas se réveiller un peu plus tôt pour m’accueillir ! Je me suis retenue pour ne pas être comme lui dans le non-respect. Une fois de plus, je me suis adaptée !

         Qu’attend-on de moi ?

         Vous allez me dire que cette question peut sembler idiote, puisque la réponse est induite dans mon statut de « femme de ménage ».

         Si cela est une réalité, alors j’ai dépassé le pourquoi je suis dans ce travail… J’ai souvent exécuté, au-delà de mes fonctions, en me pliant aux désirs de chacun. J’ai parfois modifié le jour de mon passage au dernier moment pour arranger un employeur, apporté mon matériel pour faire de mon mieux, j’ai même posé du papier peint à plusieurs reprises. J’ai fait de la plomberie en débouchant des éviers, de la pâtisserie pour des événements familiaux. Un véritable couteau suisse. J’ai vécu aussi des moments très agréables comme surveiller les enfants à la plage, en compagnie joyeuse des mamans !

          Il n'est pas rare que je reçoive des faire parts de naissances ou de mariages dès lors que les familles s’agrandissent !

         Mon existence dans mon emploi, c’est aussi cela !

          Ma place peut dépendre de mon investissement personnel, mais aussi de la posture que l’employeur souhaite me concéder !

         Il arrive que mon rôle se cantonne au nettoyage seulement, je sens que je ne dois pas dépasser la limite. Tout est cloisonné, rien ne passe, l’ambiance est gelée. Généralement, la maison ressemble à ses habitants. Dans ce cas, je m’économise, comme mes employeurs, je me tiens à la « to do list ». Inutile d’en faire trop.

         Il me semble qu’au travail, c’est comme dans la vie :  nous donnons en fonction de ce que l’on reçoit. Pour moi, cela reste du bon sens. Un équilibre à respecter.

         Ne croyez pas que je suis à l’aise dans toutes les situations qui se présentent à moi. J’en ai fait état de quelques-unes dans mes écrits précédents.

         Dans notre réalité actuelle, certaines valeurs intrinsèques ne sont plus à la mode. Pour autant, j’essaie de les conserver dans ma vie, dans mon travail... L’intégrité, l’écoute active, le sens du partage sont des moteurs essentiels au respect de ma personne. Relayée par les médias quotidiennement, la violence surgit à tout moment, à tout endroit et devient presque anecdotique car habituelle. Face à ce constant, pour cultiver mon optimisme, je me protège. Je choisis les contenus, les échanges qui me sont nourriciers et profitables. J’ai plaisir à faire du bien autour de moi, à mon échelle. A ce sujet je ne peux que vous conseiller la lecture de Victoria Guillomon, Tu penses quoi de la vie, mamie? Elle est notamment créatrice du podcast NOUVEL OEIL, qui comptabilise déjà plus d'un million d'écoutes. Un vent frais qui encourage l'éveil des consciences et l'écologie intérieur.

        https://www.nouveloeil-podcast.com/

Et vous cher lecteur / chère lectrice, comment cultivez-vous votre optimisme / votre espoir en la vie ?

LA VIE EST UN COMBAT ACCEPTE-LE

LA VIE EST UNE AVENTURE OSE-LA

LA VIE EST UN DEVOIR ACCOMPLIS-LE

LA VIE EST UN RÊVE FAIS EN UNE

RÉALITÉ

MERE THERESA 1992